La reconciliation

ACCUEILLIR LE PARDON DU PÈRE POUR RENAÎTRE

Bien sûr ce sacrement trouve son origine en Dieu trinitaire, le Dieu Relation, à la ressemblance duquel l’homme a été créé. Et c’est toujours ce Dieu dont l’Amour est gratuit, qui agît en premier, qui se conduit comme le Père de l’enfant prodigue, c’est-à-dire qui attend le retour du fils, qui accueille totalement et gratuitement, qui fait fête (pardonne et réconcilie).

C’est un sacrement qui a évolué. Cette réconciliation et ce pardon sont d’abord réalisés dans le baptême, et ensuite dans l’eucharistie où le Seigneur nous accueille à sa table. Mais en même temps nous savons que le baptême est le départ d’une route, d’un devenir, et que l’eucharistie est nourriture sur cette route, route où les chutes, les relations faussées sont toujours bien présentes. Il y a donc nécessité de renouveler sans cesse notre reconnaissance de l’amour de Dieu et de son pardon, notre reconnaissance de notre état de pécheur, notre besoin de conversion, pour que, dans nos relations, l’homme soit toujours plus à la ressemblance de Dieu (sainteté).

Ce sacrement permet de sortir d’une situation d’échec (fils ou fille de Dieu, frère ou sœur de mes frères et sœurs par le baptême, je n’arrive pas à avoir la relation « juste » (cf le « juste » de la Bible) à Dieu et à mes frères et sœurs ; j’ai besoin de me réajuster dans ces deux relations, pour devenir de plus en plus fils et frère, fille et sœur).

Questions pratiques

Dans nos communautés, le sacrement de réconciliation est donné par un prêtre au cours des célébrations pénitentielles (voir célébrations), à Pâques et à Noël. Mais à tout moment, vous pouvez prendre rendez-vous avec un des prêtres de l’Unité pastorale (Voir l’équipe curiale)