Compte rendu de l’ASSEMBLÉE DIOCÉSAINE à CHABEUIL  

ASSEMBLÉE DIOCÉSAINE à CHABEUIL  
Maison Nazareth le 20 janvier  
« Une belle journée fraternelle et riche »  

Cette année le thème de l’assemblée diocésaine était : « réflexions sur nos manières d’annoncer l’Évangile et de discerner les orientations à prendre »  
Tous les participants, étaient impliqués dans une pastorale particulière : le baptême, la confirmation, le catéchuménat, etc. Nous avions en commun le souci d’être proches de nos frères et la volonté de les accompagner dans leur foi au sein de l’Église.  
 

Cette journée nous a permis de réfléchir sur les différentes pastorales et leurs particularités. Pour commencer, un rappel du rassemblement KERYGMA à LOURDES, cet automne, nous mit dans l’ambiance de la journée. Mais au fait KERYGMA, c’est quoi ? Le KERIGME, c’est l’annonce du coeur de la foi chrétienne « c’est donner envie de la présence du CHRIST sauveur, dans sa vie » « JESUS-CHRIST est mort et ressuscité pour nous »  
 
Ces réflexions, furent étayées par des citations de l’intervention de Mgr François BUTILLO, à LOURDES. Voici quelques points essentiels de sa conférence : « la mission de l’Église est une bonne nouvelle pour le monde […] pour les plus démunis, pour ceux qui souffrent, les pauvres seront toujours avec vous dit JESUS […]. Mais pour vivre notre mission, nous devons voir les tiraillements et défis de ce temps […]. C’est en aimant l’humanité imparfaite, que les baptisés accompliront leur mission […]. Dans des situations de crises, les extrémismes sont faciles, et ils vont du totalitarisme à l’anarchie […]. »  

« Autour de nous, la société moderne fonctionne avec la science, la technique et l’univers numérique. L’homme se réalise et s’épanouit plus par ce qu’il fait, que par ce qu’il est […], pris dans un monde frénétique où l’accent est mis sur le faire […]. La saine attitude alliant travail et intelligence est une bénédiction pour l’homme […] mais nous voudrions mettre l’accent, dans cette réflexion, sur les excès dans le faire, ou plutôt sur le désordre dans l’action. L’activisme déstabilise l’homme et les actions chronophages l’épuisent […], l’hyperactivité professionnelle a éloigné les personnes d’une vie relationnelle et affective gratuite et épanouie […] dans la vie chrétienne il est utile de développer des activités gratuites et simples, pour relier les personnes et souder les communautés. »  

A rebours de nos réussites terrestres, « JESUS « a réussi » sa vie, en passant par un échec. Notre vocation inclut la croix, la mort, la souffrance, l’échec humain […]. La voie de l’humilité et de l’échec n’est pas dans la vision de l’homme contemporain […]. Dans la vie, nous voyons deux types de réussites : celle de l’avoir et de la domination, et puis celle de la paix et du bonheur. » Ces deux visions de l’existence s’opposent, mais « les sens de la vie professionnelle ne doit pas se limiter à réussir mais à agir au mieux » 

Cette lecture du texte de la conférence, nous avait préparés à la question suivante : comment concilier la réussite sociale et la foi ?  
Réunis par petits groupes, chacun put dire son parcours de foi et sa vision de la réussite sociale.  
N’oublions pas que nous sommes des êtres imparfaits, mais que l’Esprit Saint est là pour nous aider à aimer JESUS, à évangéliser nos frères les hommes, dans cette société qui est aussi la nôtre, malgré ses travers.  
Évitons le paraitre, choisissons l’être, JÉSUS lui-même n’a jamais agi pour le monde, mais pour l’essentiel, le vrai, la justice, l’amour des hommes. 
 

Après ces échanges, où chacun put partager son expérience dans sa vie de chrétien, on se rappela l’importance de l’écoute de l’autre, comme preuve de notre compassion et de notre charité envers nos frères et nos sœurs.  

En conclusion, ce fut une journée fructueuse par les échanges fraternels qui ont eu lieu, et pour dire combien la foi peut se décliner de façons différentes pour parler du CHRIST-JESUS. 

Jean-Marie Sautel