L onction

ACCUEILLIR L’ESPRIT POUR LUTTER CONTRE TOUTES LES FORCES DE MORT.

 Ce sacrement trouve aussi son origine dans le Dieu Trinitaire : le Père aime tellement l’homme que, dans son Fils, il les aime jusqu’au bout, c’est à dire jusqu’au don du Fils, un don qui se fait dans la souffrance, et même dans la mort , un don qui rejaillit en résurrection grâce à l’Esprit de Vie (Lumen Gentium, N. 11).


Historiquement, ce sacrement a aussi beaucoup évolué. Au début, il visait la guérison. Vers le 9me siècle, il est donné en cas de maladie grave, avec accent sur la préparation à la mort et sur les effets spirituels du sacrement (pénitence parachevée, préparation à la vision béatifique, et donc « extrême onction » !). A partir des années 65, le renouveau liturgique laisse ouverte l’alternative : préparation spirituelle et psychologique à la mort ou restitution à la vie sociale par la guérison. Le rituel actuel permet des célébrations diverses selon qu’on espère spécifiquement la guérison, un soulagement, ou la résurrection qui suivra la mort.


Ce sacrement permet surtout de ne pas cacher la mort, de vivre avec les échecs, les deuils et les défaites ; bref de reconnaître et d’accepter nos limites sereinement (ce qui est libération), et non de verser dans le fatalisme et la démission (ce qui est oppression). Et ce sacrement pointe une question centrale posée par toutes les situations de vide, de perte, d’échecs, de crises, de sentiments d’impuissance, etc. : y-a-t- il encore place pour de l’espérance, quand tout espoir semble perdu ? La confrontation avec la mort et les creux de l’existence peut-elle avoir un sens ?


Questions pratiques

Le sacrement des malades est donné soit individuellement à la demande des personnes ou de leur famille, soit au cours d’une cérémonie communautaire organisée une fois par an, au printemps.
Dans les 2 cas, prendre contact avec la personne répondante de votre village. (voir relais)